Le mode de vie dans nos sociétés moderne est en partie responsable de la très forte prévalence des maladies cardio-vasculaires. En conséquence, en commençant par modifier ce mode de vie on peut contrecarrer l’avancée de la maladie cardiaque. Dans certains cas, on peut même la faire reculer.

 

C’est ce que montre le Dr Dean Ornish par l’entremise de sa fondation, et qu’il communique dans de nombreux articles et ouvrages.

 

Une prise en charge globale du patient, incluant une attitude psychologique consciente, une attention soit préventive soit curative portée à la nutrition, un exercice physique régulier, et une vie ouverte sur la communauté, semble diminuer au final de façon spectaculaire l’expression de gènes responsables de maladie cardiovasculaire ( en même temps que certains gènes responsables de cancer).

 

On observe chez les sujets traités une perte de poids, diminution du taux de cholestérol (40% pour le LDL), une diminution de la pression artérielle, et une baisse de l’occurrence de la dépression psychique. En outre, le traitement permet de diminuer la plaque d’athérome coronaire, mesurée par angiographie quantitative sur site. Et on relève encore une diminution des signes fonctionnels de l’angor d’effort, si consommateurs de médicaments. Enfin, une diminution de la progression de l’insuffisance cardiaque, et des signes qui l’accompagnent est observée.

 

Par quelle action miraculeuse pouvons nous améliorer notre capital santé?

 

Le Dr Ornish observe que la prise en charge globale, nutritionnelle (selon ses porpres critères alimentaires toutefois), psychique, cinétique, sociale, permet en particulier une augmentation de la télomérase, une enzyme qui maintient la longueur de la télomère, queue non codante du chromosome qui ne contient pas de message génétique exprimé, mais qui semble associé avec le bon fonctionnement de la cellule, et dont la longueur a un lien avec la durée de vie d’un individu.

 

En outre, Ornish observait une activation de gènes connus pour être promoteurs de bonne santé, et extinction des gènes associés à la maladie, en particulier la maladie cancéreuse.

 

Du pont de vue du régime alimentaire, Ornish propose une répartition en quatre groupes alimentaires, du plus sain au plus délétère pour la santé. Par exemple, pour les protéines, le goupe1 le plus sain comprend les protéines végétales. Le groupe 2 est composé des protéines de poisson Le groupe 3 des viandes blanches. Le groupe 4 des viandes grasses et viandes rouges.

 

Durant la phase préventive, il s’agira de choisir son régime alimentaire en conséquence, et en toute conscience, sans pour autant se culpabiliser. Si quelque excès échappait à sa moindre rigueur, autant ne pas se décourager, et persévérer dans son attention portée aux aliments. Un aliment «délétère» ou un repas intermédiaire sur l’échelle de qualité alimentaire sera tout simplement compensé par un aliment d’un autre groupe plus «sain», ou un repas composé des aliments du groupe 1 compenseront celui des aliments du groupe 4.

 

Pour le traitement curatif, la cure et plus stricte, mais sans être infaisable. Dr Ornish propose même quelques recettes.

 

Pour en savoir plus sur la «méthode Ornish», sur ses régimes préventifs et curatifs, avec des idées de menu:

www.pmri.org 

et en particulier http://www.ornishspectrum.com/proven-program/nutrition