La maladie, la mort, rappellent à l’homme les limites de sa condition.

L’instinct de survie le pousse à vouloir prolonger: c’est bien naturel, et c’est ce que nous encourageons.

Toutefois la découverte d’une maladie est parfois un épisode capital qui amoindri l’existence des patients: ils se limitent eux-mêmes dans leurs besoins et dans leurs démarches, et vivent désormais comme s’ils étaient fragiles.

Mais la maladie n’est pas incompatible avec la notion de bien être. Mieux, le bonheur protège, comme il est un facteur de lutte contre le stress et l’anxiété. Apprendre à vivre bien, pour la réalisation de son idéal, est un des objectifs que le patient doit privilégier: devenir heureux, en d’autres termes.

La mission du médecin n’est plus seulement de soigner, de sauver ou de guérir, mais c’est aussi de permettre que les gens autour de lui, ses patients, vivent mieux, normalement, et parfaitement intégrés, en pleine possession de leur capacités physiques et mentales.