Chaque seconde compte dans l’urgence. Il faut agir vite, mais sans panique et sans précipitation, qui, au contraire, par la désorganisation et l’imprécision, finiraient par nuire et par retarder les bons gestes.

Garder les idées claires, ainsi que la maîtrise de soi. Ne pas s’apitoyer. Ne pas perdre espoir.

Suivre des règles simples.

1-ne pas déplacer quelqu’un qui semble inconscient

2-appeler des secours, puis dans l’intervalle:

3-juger que quelqu’un est véritablement inconscient: observer ses mouvements, lui parler

4-juger les capacités vitales: prendre le pouls (radial, carotidien, fémoral), observer les mouvements respiratoires, écouter la respiration, sentir le souffle sur la main – désobstruer les voies aériennes le cas échéant. Si le pouls est présent et la respiration est libre, mettre le corps en position latérale de sécurité, et surveiller.

5-en cas d’absence de pouls: c’est un arrêt cardiocirculatoire, vite suivi d’un arrêt respiratoire. La mesure d’urgence est, en absence de défibrillateur semi automatique de secours, le massage cardiaque, combiné à la respiration artificielle.

6-si l’on a un défibrillateur semi automatique – par exemple dans un supermarché ou dans le métro, dans un lieu public – il convient de déshabiller le torse et d’appliquer les palettes conductrices sur la poitrine en suivant les instructions (appareil allumé). Le défibrillateur produira un choc électrique si besoin, ou signifiera une autre mesure d’urgence (massage cardiaque).

7-le massage cardiaque sera appliqué sur le milieu du sternum, enfonçant la cage thoracique d’une vingtaine de centimètre à chaque impulsion. Si possible, quelqu’un peut contrôler son efficacité au pouls qui est produit. Le massage est associé à une respiration artificielle: classiquement dix impulsions de massage seront suivies de deux insufflations lentes d’air si l’on est seul (cinq impulsions pour une insufflation si l’on est deux à porter secours).

8-Patience et courage dans une situation si délicate. Les secours arrivent.