Le courant électrique qui parcourt le coeur est issu de la dépolarisation spontanée et rythmique des cellules cardiaques depuis le noeud sinusal, par un mécanisme ionique intrinsèque. La somme de ces potentiels électriques émis entraine l’activité musculaire cardiaque qui va se propager à l’ensemble du muscle cardiaque par un circuit physiologique.

L’électrocardiogramme est l’enregistrement de ce courant électrique qui parcourt le coeur, à l’aide de dix électrodes, dont six placées en position précordiales, et quatre aux extrémités. L’examen est indolore et sans danger.

Cet enregistrement est retranscrit en un tracé sur douze dérivations. Il permet de déceler les imites de la physiologie et de la pathologie cardiaque.

C’est un outil diagnostic très précieux. On décèle ainsi l’axe électrique du coeur, les troubles du rythme, les signes d’ischémie ou de souffrance coronaire, les signes d’hypertrophie ou de dilatation des cavités, les signes d’infarctus du myocarde, d’embolie pulmonaire, d’atteinte myo-péricarditique.

Willem Einthoven obtenait le prix Nobel de médecine en 1924 pour ses travaux sur l’électrocardiographe.