La psychothérapie a-t’elle sa place dans une communication qui traite de la maladie cardiovasculaire? Bien évidemment, même si cette place est souvent occultée.

Chaque patient est un être humain unique, et le thérapeute doit l’accompagner sur le long chemin de la guérison, qui est en quelque sorte celui de l’accomplissement entitaire et de l’intégrité personnelle.

La prise en charge du stress psychologique et émotif améliore le pronostic des patients sujets aux troubles cardiaques. En amont, la prévention des maladies, par la boucle psycho somatique, en passe par la recherche de l’état de santé, aussi bien du point de vue physique que psychique.

La résolution des troubles ou des inconforts mentaux se répercute directement et de façon bénéfique sur l’ensemble de l’organisme.

Mais il est parfois difficile de faire la part des choses. Une douleur par exemple est une information qui nous renseigne. Cependant il est difficilement possible de la séparer de sa capacité émotive. Ici, nous ne sommes plus dans le domaine du sensible, mais de la sensation.

Ce message supplémentaire est une construction qui se rajoute à la perception de la réalité. Et bien souvent ce sont les interprétations astreigentes de ces constructions qui nous donnent un mauvais aperçu de notre milieu, et de la situation dans laquelle on se trouve. En quelque sorte la vision est brouillée par des interférences humaines et bien compréhensibles, émotionnelles, mais bien souvent la réponse générée n’est plus adaptée, et le cercle de commencer son tour hautement vicieux.

Dans ce cadre, la psychologie et en particulier l’hypnothérapie peuvent aider à voir plus clair, en séparant la part émotive labile de la structure même indubitable du sens pur. Le flux émotif tari, le stress diminue, les décisions sont améliorées.

En plus du pronostic organique qui est en jeu au long cours comme nous l’avons compris, c’est la réponse à une attente essentielle qui se dessine: celle de réaliser enfin ce que l’on est en situation, celle du mouvement que l’on propose lorsque la perception était claire, celle de ce que l’on est dans le monde à ce moment là, et de ce que l’on fait. Il va sans dire que la qualité de vie en est améliorée.

Pour utiliser les termes que l’on connait, la véritable santé commence peut-être ici.