Le défibrillateur implantable ressemble à une sorte de pace-maker épais. Il est munis de deux ou trois sondes selon qu’il est associé ou non à une activité de resynchronisation cardiaque.
Le défibrillateur est implanté de la même manière qu’un pace-maker simple: dans un bloc opératoire, sous anesthésie local et anxiolyse légère, les sondes sont mises en place dans les cavités cardiaque grâce à l’imagerie obtenue à partie d’un amplificateur de brillance externe qui émet ses rayons X. Puis le boîtier auquel les sondes sont reliées est enfoui sous la peau. Il est possible de contrôler le boîtier à distance pour effectuer mesures et réglages.
Il est indiqué en cas de trouble du rythme de type tachycardie ventriculaire ou fibrillation ventriculaire pouvant induire la mort subite, ou chez les patients ressuscités. Des critères extrêmes permettent d’implanter de façon préventive un défibrillateur chez les patients qui ont présenté un infarctus du myocarde avec une altération majeure de la fonction myocardique, et en cas d’extra systolies particulières, de maladie congénitales ou génétiques particulières – notamment en cas d’histoire familiale de mort subite et selon certains critères lors de phases de déclenchement, après mesure invasive de l’activité cardiaque en intra cavitaire.
Le défibrillateur implantable a pour vocation de “choquer” en cas de trouble du rythme aigu, c’est à dire de déclencher un choc électrique interne qui réduira la tachychardie ou la fibrillation. A ce titre, pour un choc, parfois durement ressenti, il sauve une vie.
Lorsque les indications du défibrillateur sont croisées avec celles de la resynchronisation cardiaque, on peut implanter pour le même cas un défibrillateur de resynchronisation, dit «multisite», à trois sondes: en cas d’insuffisance cardiaque avec modifications électriques spécifiées et altération de la contractilité synchrone des deux ventricules, sur une cardiopathie ischémique connue ou avec troubles du rythme inhérents.
Facebook