La surveillance, au décours d’une maladie cardiaque révélée, consiste principalement en une visite routinière, la plupart du temps bi-annuelle, à son cardiologue.
En fonction de l’état du patient bien sûr, le rythme de surveillance peut être modifié. Des examens de contrôle peuvent être prescrits.
Il faut profiter de cette séance de surveillance pour fixer les modalités de la vie courante, sans nier l’aspiration au bonheur.
Les patients pourront-ils voyager? Comment? Jusqu’où? Auront-ils droit à la pratique du sport? Lequel? Ou lesquels? Quels aliments doivent-ils privilégier? Peuvent-ils boire de l’alcool? Enfin dans l’alcôve entre adultes, peuvent-ils aimer, comme il leur plaît?
La relation entre le patient et son médecin ne se limite pas à la résolution de problèmes techniques. L’un comme l’autre, dans le respect mutuel, ils doivent être prêt à tout entendre de ce cas qui est le leur, car il les réunit, et qui leur incombe à tous les deux. Ils doivent en prendre soin, et le soin se fera à parts égales.
C’est un acte de responsabilité que de s’intéresser à son traitement, à sa prise en charge, que de connaître ses médicaments et ce qu’il convient de faire. Il est plus facile certes de déléguer la médecine au médecin, mais c’est oublier que le médecin aussi doit se soigner lui même! Et chacun est en soi, dans son être, le médecin possible pour soi.
Par cette interaction éclairée et bienveillante doucement orientée, la surveillance non pas du patient, ni de sa maladie, mais de sa santé, sera grandement améliorée.
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