Chaque patient est différent
Chaque patient est différent, mais bien sûr un cardiologue est amené à traiter le plus souvent une tranche de la population qui accumule les facteurs de risque. Ainsi le patient « typique » est plutôt âgé, plutôt un homme, et conjugue plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire.
Pourtant chaque expérience est unique et il ne faut pas sous estimer les cas qui semblent moins évidents: le bon sens clinique et quelques examens complémentaires font partie de la palette du médecin pour poser un diagnostic.
L’attitude
L’attitude d’un patient ne doit pas être une attitude anxieuse: il faut bien entendu se préoccuper de sa santé, mais le stress est un facteur de risque cardiovasculaire qui provoque les maladies cardiaques et aggrave les pathologies existantes.
L’attitude doit être confiante, et pragmatique, résolue à faire ce qui se doit.
Autant que faire se peut, le patient doit suivre l’avis de son médecin, qui a l’expérience de ce que lui ne connait pas.
Une première
Comme le dit l’adage, avant d’être malade, on est en bonne santé!
Ce n’est pas tout à fait vrai, mais c’est le ressenti des patients lorsqu’ils se trouvent confrontés pour la première fois à un problème de santé.
“Mais jusqu’ici je n’avais jamais eu de problème… je vis très bien et normalement et voilà que tout à coup vous m’annoncez…”
Le fait est qu’une maladie n’apparait comme un couperet que lorsqu’elle est révélée et qu’elle est alors comme vue de l’extérieur. Dans l’organisme, elle évolue, lentement, et muette, et tout s’organise longtemps selon l’angle de la physiopathologie pour que le corps et l’esprit continuent d’évoluer normalement, c’est à dire sans s’en apercevoir. On dit que la maladie est compensée.
La façon dont les symptômes révèlent une atteinte pathologique s’appelle la décompensation de la maladie.
Les symptômes sont le signal, et permettent le dialogue entre la maladie et le monde. Ce dialogue a déjà commencé lorsqu’un patient vient consulter.
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