Dans la vie moderne, dans nos sociétés classiquement décrites comme civilisées, le stress est omni présent. Mais c’est aussi un facteur de risque reconnu de la maladie cardiovasculaire.
Il est bien sûr impossible de comprendre que le stress généré soit un processus naturel. Pourtant il emprunte les voies d’accès neurologiques anciennes de réponse au danger, et il modifie la physiologie active de façon adaptée pour une réaction rapide et limitée. Non pas cependant pour une réponse qui s’intalle dans le temps, et qui finit par durer.
Il est du ressort de la société et de son organisation dédiée, le gouvernement, de pourvoir au bonheur ou du moins aux conditions d’accès au bonheur pour chacun. Selon les périodes historiques, ces priorités sont bien entendu plus ou moins réalisables ou limitées.
Au niveau individuel, si l’on ne peut compter que sur sa propre action pour combler en son être sa propre écologie, il y a des marges de manoeuvre qui permettront de ne plus subir et de se délivrer de l’oppression anxieuse.
Dans le cas du stress, le tabac n’aide pas. La fameuse cigarette qui détend n’est qu’un leurre. Elle apaise les fonctions éveillées du manque et elle apporte une satiété puissante mais temporaire. Cependant elle altère la respiration, diminue l’oxygénation, accélère le rythme cardiaque et provoque une légère réaction de flottement psychique mal adaptée. Ces mécanismes internes inverses à la nature du corps et sans intérêt produisent une série de réactions qui définissent ce que l’on appelle un stress physiologique, jusqu’au niveau cellulaire et à l’émission de radicaux libres qui altèreront les membranes de nos si précieuses unités cellulaires.
L’activité physique apaise. Au pic de l’effort, la sécrétion d’endorphine qui calme la douleur aigüe provoque une belle anxiolyse profonde et naturelle.
Les techniques respiratoires et la sophrologie ont développé des moyens de diminuer son stress. La méditation à cet égard pourrait en passer pour une simple pratique physique mais on oublie alors qu’elle est surtout issue d’une véritable philosophie du rien, du vide,de la non volonté, le regard tendu vers la non occultation des faits et de la réalité, jusqu’à sentir ralentir le temps, son temps, et accéder enfin à l’espace présent, dans la totale complétude – on voit bien que le corps et l’esprit s’allient dans une pratique idéatoire aux résultats bénéfiques pour l’être tout entier.
Mais il convient encore et avant tout de trouver les moyens de fonctionner agréablement dans la vie de tous les jours. C’est à dire avant tout qu’il convient de se réaliser, et de veiller pour ce faire à son bonheur personnel, et aussi à celui de ceux qui nous entourent.
Dans certains cas, lorsque le stress est trop lourd à gérer par soi même, trop instauré ou trop handicapant, une aide psychologique peut être d’un grand secours et d’un grand bénéfice. La psychothérapie par analyse, ou comportementale, encore le fameux EMDR ou l’hypnose peuvent être des techniques de choix dans l’accompagnement des patients à ce stade avancé.
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